Village des associations

La ville de Divonne-les-Bains compte plus de 140 associations de divers secteurs d’activité. Leur force réside dans l’importance des relations qu’elles nouent avec la population, dans la création d’espaces inter-associatifs, ainsi que dans le dialogue privilégié avec la municipalité.
C’est en ce sens que les élus locaux ont pris l’engagement, dès 2008, de créer un Village des Associations. Un lieu convivial, associatif et festif qui permettra de favoriser les échanges entre associations, adhérents, bénévoles et citoyens. Cette infrastructure, dédiée à la diversité associative, permettra le partage de locaux et de matériel. Dans cette optique, le conseil municipal a voté, en 2016, l’acquisition de cinq parcelles, soit une superficie totale de 20 500 m² et dont une partie sera dédiée à la construction de cet espace associatif.

Divonne-les-Bains, terre de sport

L’implantation du Village des Associations n’a pas été choisie au hasard. En effet, le choix s’est porté sur un lieu stratégique : l’extension du gymnase existant, allée Saint-Exupéry. Il s’implantera donc en prolongement du pôle gymnastique, à proximité des terrains de tennis, de football et du collège. Avec cette construction, c’est un véritable complexe sportif qui sera à la disposition de la population.  
Trois nouvelles salles de sport seront donc aménagées dans le projet du Village des Associations : une salle d’armes, une salle de boxe, une salle de danse. Un dojo sera également créer. Son implantation répond à la volonté d’agrandir la salle existante située en contiguïté directe.
Le Village des Associations sera composé de deux secteurs distincts : la zone d’accueil et divers ; les espaces sportifs et annexes. Il sera construit sur deux niveaux.

Un projet imaginé par et pour les Divonnais

Le projet du Village des Associations a été imaginé de concert avec les associations, principales utilisatrices de cette structure. Dans un premier temps, l’objectif a été d’identifier les besoins et d’analyser les demandes des associations. Pour ce faire, le cabinet Amome Conseils a été mandaté. Dans un second temps, il était question de l’analyse de l’existant afin de comprendre l’utilisation actuelle des différents locaux mis à la dispositions des clubs. Le bilan est sans appel : 270 heures cumulées d’utilisation par semaine soit environ 14 000 heures par an.
Les principaux responsables des associations divonnaises ont ensuite été rencontrés. Face à cela, les priorités ont été déterminées.
En concertation avec les clubs concernés, il a été décidé qu’une salle d’armes, un dojo, une salle de danse, une salle de boxe seraient indispensables.
Aujourd’hui, le concours a été lancé et la concertation continue. En effet, une référente association a été choisie comme membre du jury. Il s’agit de Carole Juvigny, président du club d’Estocade.

L’environnement pleinement intégré au projet

Une analyse environnementale du site (AES) et un pré-programme environnemental ont été réalisés par Archiprogramme en mai 2020, puis mis à jour en juillet 2020, et ont permis d’identifier et de hiérarchiser les enjeux environnementaux à prendre en compte dans le projet. La priorité est donnée à l’intégration du projet dans son environnement, à l’efficacité énergétique, et au confort hygrothermique des occupants. Les locaux doivent donc rester confortables en toute saison. Le choix des matériaux devra également être traité avec soin, afin de minimiser les impacts sur l’environnement et de conserver une ambiance saine dans le bâtiment. La qualité de l’air intérieur (QAI) et le confort acoustique, visuel et olfactif sont également des thèmes importants, qui permettront aux utilisateurs de profiter de bonnes conditions lors de leurs activités sportives. L’implantation retenue permet de créer une connexion entre le gymnase existant et le futur bâtiment. Elle présente également l’avantage de respecter les prescriptions du Plan local d’urbanisme intercommunal et habitat (PLUiH) : au moins 55% de l’unité foncière est laissée en pleine terre. Les espaces libres feront l’objet d’un traitement paysager qualitatif à dominante végétale. Ils sont majoritairement d’un seul tenant. Si la toiture n’est pas utilisée pour l’implantation de panneaux solaires, elle sera végétalisée.

Le site est desservi par des pistes cyclables. Des locaux ou emplacements couverts pour le stationnement des vélos seront prévus. Ils doivent se situer en rez-de-chaussée et être accessibles facilement depuis l’espace public ou les points d’entrée du bâtiment. Une attention particulière sera apportée à l’enveloppe du bâtiment afin de réduire le plus possible les besoins en chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation et éclairage. Les luminaires seront de type led. Il sera mis en œuvre des détecteurs de présence, minuteurs ou autres commandes d’éclairage performantes adaptées à l’usage de chaque local ; une ventilation double flux avec récupération de chaleur sera mise en œuvre. Conformément au PLUiH, le recours aux énergies renouvelables est imposé. Ainsi, une étude de faisabilité des approvisionnements en énergies renouvelables sera réalisée.

Afin de maîtriser la consommation d’eau, les appareils de robinetterie et plomberie seront équipés de dispositifs à limitation de débit. Un soin particulier sera apporté au traitement de l’acoustique intérieure. La conception devra permettre aux salles de sport d’être agréables en termes d’ambiance acoustique.  En parallèle de la conception de bâtiments peu consommateurs d’énergie, il est indispensable de diminuer la consommation d’énergie liée à la construction puis à la déconstruction de ces bâtiments, appelée énergie grise. Une telle démarche permet également de limiter l’impact du projet sur l’épuisement des ressources en matériaux comme le sable ou les métaux. Ainsi, on cherchera à privilégier l’emploi de matériaux et équipements à faible contenu carbone. Une charte de « chantier propre » permettra de contractualiser les points à respecter par les entreprises, notamment concernant : le tri des déchets ; les nuisances (poussières, bruit, envol de matériaux) ; l’utilisation de produits nocifs (étanchéité, peintures extérieures, colles etc.) ; la gestion du trafic ; les consommations d’eau et d’énergie.
Un bilan de chantier permettra d’évaluer l’atteinte des objectifs et d’utiliser les retours d’expérience pour de futurs chantiers.

Les grandes dates du projet :

• 2010 – Lancement du projet de Village des Associations (VDA), Etude d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) et sondage des associations.
• 2015 – Après analyse des demandes annuels des associations – Décision de commencer par la construction d’une salle sportive (de combat) et d’une salle de danse.
• 2015 (septembre et octobre) - Validation de l’ordre de construction des bâtiments en commission association. Priorisation des activités sportives – combat, danse et escrime qui permet également de soulager les salles de la Mairie.
• Fin 2015 - début 2016 – Etude pré-opérationnelle d’AMO par le cabinet Lemaire.
• Décembre 2016 – Présentation en commission avec le cabinet Lemaire et Vincent Scattolin de l’étude de Bernard Lemaire.
• 2016/2017 – Présentation en commission urbanisme par Vincent Scattolin du Village des associations pour l’intégrer dans le nouveau PLU.
• 2016/2017 – Acquisition foncière.
• Juin 2019 – Passage en commission association et présentation du projet de redistribution. Avis favorable de la commission.
• Mars 2020 – Election municipale avec le VDA dans le programme.
• Septembre 2020 – Présentation en commission par Vincent Scattolin du VDA.
• Octobre 2020 - Discussion sur la feuille de route du mandat. Les élus de la majorité estiment ce projet prioritaire.
• Juin 2021 – Présentation de la programmation architecturale et validation du scénario en commission.
• 2022 – Mise en place d’une CAO (commission d’appel d’offres) spécifique pour le VDA pour le lancement du concours de maîtrise d’œuvre. Constitution du jury.

Livrable du Village des Associations

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